Café Etienne Marcel

Mon QG

Avec mon absence de Paris, je n'y étais pas retournée depuis 2 ans. Et avec les derniers avis peu reluisants sur Yelp, j'ai hésité à y remettre les pieds le weekend dernier. Mais finalement je me suis faite confiance. Et résultat, je peux continuer à proclamer le Café Etienne Marcel comme l'un de mes QG (depuis 2009, une histoire d'amour qui dure) avec Le Pressoir.

Ce café Costes au décor retro-futuriste hors norme propose des plats et cocktails faits maison. La salle est grande et les tables nombreuses, mais les recoins ne manquent pas pour être tranquille. Surtout quand la lumière se tamise au fil de la soirée pour plus d'intimité. Les jours ensoleillés, la terrasse permet de faire bronzette tout en matant les passants. D'ailleurs j'ai été agréablement surprise de découvrir l'installation d'une vitrine anti-voleurs (mon interprétation), quelle bonne idée.

Également, je me suis réjouie de la nette amélioration du service. Les serveurs élégamment habillés se montrent à l'écoute. Fini la fille wesh en jeans-capuche, pressée et exécrable avec ses clients. Ça fait du bien.

Mais plus important que tout, la nourriture est exquise. En ce dimanche, nous avons eu droit à une spéciale carte "Sunday Marcel". Tristement, il n'y figurait pas mon mythique et vu nulle part ailleurs trifle aux fruits rouges. Néanmoins j'ai trouvé mon bonheur côté plat principal avec des arancinis, ces fameuses boulettes de riz panées et farcies de fromage coulant. Elles m'ont été servies sur un lit de sauce tomate, parfait pour donner de la texture au plat. Mon conjoint a opté pour le "steak filet VRAIMENT aux poivres", qui jurait de saveur et de tendreté. Minuscule bémol sur l'accompagnement: la purée de pomme de terre maison que j'aurais préféré plus grumeleuse et moins liquide, mais elle était toutefois très bonne. Le tartare de bœuf poêlé de mon ami s'est également bien défendu grâce à un assaisonnement maîtrisé et juste.

Conclusion, j'y retournerai encore et encore. Et hâte de reprendre mon trifle.